Dès les années 50, les troupes Blancs-Moussis s’étoffent de plusieurs rôles et personnages pour compléter leur animation en cortège et varier les plaisirs.
Apparaissent ainsi les Géants « Mise Ô Gin » et « Alonso Cafébar ». Un 3ème Géant les rejoindra plus tard pour animer les rues et spectateurs avec leurs danses et virevoltes.
Les Pêcheurs avec leurs saurets en bout de ligne viennent frôler et parfumer les têtes des spectateurs.
« Le rôle est particulièrement sympa ! Surtout quand les gens sont surpris de découvrir le sauret immobile à 3cm de leur tête. Ils se contorsionnent alors dans tous les sens jusqu’à se rouler par terre pour éviter le poisson qui ne bouge toujours pas ! »
Les Ramons et leurs longs balais ont une double utilité : aller chatouiller et découvrir les têtes des plus grands, mais aussi bloquer les fenêtres des malheureux qui n’ont pas anticipé leur arrivée. Ces fenêtres deviennent alors des proies toutes désignées pour les chars souffleurs qui peuvent déverser des dizaines de kilos dans l’habitation, pour le plus grand plaisir de la foule qui assiste à la scène.
Il y a aussi l’échelle qui regroupe une douzaine de têtes de Blancs-Moussis alors qu’elle n’est portée que par 3 d’entre eux. Si elle a été imaginée à l’origine dans le but d’étoffer les rangs des BM peu nombreux lors des débuts de la Confrérie, elle est toujours présente aujourd’hui.
Cette joyeuse troupe est toujours précédée par le groupe des “Petits Blancs-Moussis” qui ouvrent le déferlement des costumes blancs. Les enfants peuvent alors gouter aux joies du rôle Blanc-Moussi à coups de vessies et larges poignées de confetti. Et ainsi préparer l’avenir de la Confrérie…