Les confetti
Que seraient les Blancs-Moussis sans les confetti ? Pas grand-chose !
Il était donc tout à fait naturel que les BM investissent dans leur propre machine au moyen d’une ancienne presse récupérée dans une usine désaffectée. Transformée et adaptée pour en faire notre machine à Confetti, elle tourne depuis 1972 et représente à ce jour la seule production de confetti en Belgique !
Une production jusqu’à 40 kg à l’heure nous permet ainsi de préparer chaque année les quelques tonnes de confetti que nous lançons et soufflons au Laetare pour le plus grand bonheur de tous !
Avec le temps et la demande croissante, nous avons développé notre production et vendons également nos confetti à de nombreuses sociétés folkloriques et autres mouvements carnavalesques. (lien boutique – confetti)
« De la production à la mise en sachet, il faut compter plusieurs dizaines de jours pour la préparation d’un Laetare. Souvent seul pour charger et surveiller la machine et avec une équipe en renfort lors des mises en sac. Mais, il n’y a pas que la production. Tout au long de l’année, nous accueillons aussi la visite de plus d’une trentaine d’écoles ou autres organisations. C’est un travail de passionné qui prend beaucoup de temps mais procure également beaucoup de bonheur. »
Les vessies
Les Confetti occupent une main. Il reste à combler la seconde avec les fameuses vessies de porc qui complètent nos accessoires afin de taquiner nos victimes amusées.
Ces vessies sont récupérées auprès d’une coopérative locale d’éleveurs pour être gonflées et préparées par nos soins. Pendant longtemps, les bouchers locaux nous fournissaient mais depuis une bonne dizaine d’années, une équipe de 4 BM a repris la production avec succès !
« On a commencé avec une trentaine de vessies juste pour les amis, puis ça s’est élargi… 100, 200… Et ces dernières années, on tourne environ à 1500 vessies. »
Une fois vidées et nettoyées, elles sont gonflées au compresseur, regroupées par grappes de 8 ou 9 pour être suspendues et séchées pendant une dizaine de jours.
« C’est un sacré boulot ! Pas toujours « très frais » puisqu’on doit d’abord les nettoyer, enlever le gras, la couenne et les restes de … liquide. On a aussi conservé la technique traditionnelle avec un nœud à la ficelle pour les fermer ».
Avec leur succès et la qualité de leurs vessies, ils ont désormais la charge de préparer les vessies pour tous les déplacements BM. Même le carnaval de Malmedy leur en demande maintenant pour le Vèheû (costume traditionnel).
Et cerise sur le gâteau, ils ont réussi à faire de la distribution du samedi après-midi une véritable étape typique et incontournable du Laetare d’un BM.